La mafia est-elle toujours d'actualité à Grenoble?

La mafia serait toujours d’actualité à Grenoble. L'arrestation de Calogero ( étant considéré comme le lieutenant de Giuseppe M, le numéro deux de la Cosa Nostra) en juin 1994,alors qu'il séjournait sous une fausse identité dans sa famille à Rives, près de Grenoble est donc un élément pouvant conforter la thèse d'une présence mafieuse dans la région grenobloise.

Il était au moment des faits, recherché pour « association de malfaiteurs, assassinats et extorsion de fonds ».

 

Dans le courant des années 2000 le vent tourne : les "anciens" se font de moins en moins présents et, comme partout ailleurs en France, les jeunes des cités (notamment de Fontaine, en banlieue, et de La Villeneuve) reprennent le flambeau.Et, comme pour perpétrer la tradition iséroise, ils vont eux aussi se lancer dans des vendettas sans fin.

 

A travers l'exemple de Grenoble, Le Figaro, dresse aujourd'hui le portait d'un nouveau banditisme en Isère.

« Une « relève » d'origine « maghrébine » contrôlant le marché régional de la drogue : « Il faut dix tonnes de haschich par an pour approvisionner cette ville de 300 000 âmes qui accueille 60 000 étudiants. Le gâteau que se disputent les gangs avoisine les 40 000 euros par jour ! », écrit Jean-Marc Leclerc.

Des criminels venant d'Afrique du Nord, souvent associés à des « gitans », évoluant « en dehors de toute hiérarchie, sans code, sans valeur, pas même la morale des voyous », témoigne un magistrat grenoblois ».

( extrait d'un article parut dans Le Figaro en août 2011)

D'après le Figaro, les cités grenobloises ont « pris la tête du Grand Banditisme » .

 

 

Mais selon un fin connaisseur du milieu local, les voyous grenoblois d'aujourd'hui rêvent de marquer l'histoire du crime à Grenoble comme l'ont fait leurs aînés d'origine italienne...